Nous avons fait une PMA car nous avions des difficultés pour avoir des enfants mais ensuite, nous avons eu des enfants naturellement. Aujourd’hui, il nous reste des embryons congelés mais nous ne souhaitons pas d’autres enfants, que faut-il faire ?

Vous a-t-on présenté toutes les conséquences de la PMA au moment où vous l’avez choisie ? Aujourd’hui, à côté de la joie de la naissance de vos enfants, la situation est bien délicate.

La loi française vous permet quatre options pour le devenir des embryons congelés : être utilisés pour une nouvelle tentative de transfert en vue d’une naissance, être donnés à un couple, être livrés à la recherche ou être détruits.

A vrai dire, pour l’Église, aucune de ses solutions n’est satisfaisante. Une nouvelle tentative de transfert ou un don à un autre couple fait courir trop de risques aux embryons car beaucoup meurent au cours de l’implantation et de la gestation. De plus, si donner un embryon peut sembler généreux, pour une femme l’accueil dans l’intimité de son corps d’un enfant issu d’un autre couple pose problème. Livrer à la recherche l’embryon serait le réduire à un pur matériau de laboratoire. Le détruire est un acte violent. C’est pourquoi pour ces quatre raisons que l’Église demande que l’on cesse de congeler les embryons.

Sortir les embryons de leur situation anormale en les décongelant, même si cela veut dire leur mort prochaine, est sans doute la moins mauvaise solution. Après, si l’homme n’arrive pas à trouver de bonnes issues aux situations dans lequel il se place, nous pouvons nous souvenir que l’amour de Dieu est plus fort que la mort. Que votre espérance pour vous comme pour tous vos enfants soit dans la miséricorde de Dieu.