La réponse du Père Brice de Malherbe.
L’âme de toute personne humaine est immortelle. A la mort, elle « va à la rencontre de Dieu, tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié » lit-on dans le Catéchisme de l’Église Catholique [1]. Cela est aussi vrai pour les enfants morts très jeunes dans le sein de leur mère.
Votre question semble traduire une inquiétude. Celle-ci est peut-être liée à votre conscience que l’avortement est un acte très grave, même s’il peut y avoir des circonstances atténuantes. Mettre fin volontairement à la vie d’un enfant dans le sein de sa mère est en effet une injustice et l’Église invite ceux qui ont posé ce choix à demander le pardon de Dieu, en se confessant à un prêtre, s’ils sont catholiques.
L’enfant avorté reste cependant innocent de cette faute. Comme pour les autres enfants morts sans baptême, l’Église les confie à la miséricorde de Dieu. En effet, « la grande miséricorde de Dieu qui veut que tout homme soit sauvé et la tendresse de Jésus envers les enfants…nous permettent d’espérer qu’il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême [2] ».
Si, à la suite d’un avortement, vous ressentez le besoin de vous confier, des propositions existent (cf. rubriques Associations et Rendez-vous parisiens à droite).
Pour ceux qui croient en Dieu, la vie n’est pas détruite par la mort, elle est transformée. Nous gardons dans le Christ ressuscité une relation avec les défunts. Cette relation s’exprime de manière privilégiée dans la prière. Ainsi, les parents et les proches de ces tout jeunes enfants – mais aussi toute personne qui se sent concernée – peuvent les confier à l’amour de Dieu et se confier eux-mêmes à leur intercession dans la prière.
[1] Catéchisme de l’Église Catholique, article n°997
[2] Catéchisme de l’Église Catholique, article n°1261
– Evangelium Vitae, Encyclique du pape Jean-Paul II, 1995, articles n° 57-63, 99
– Catéchisme de l’Eglise Catholique, articles n° 958, 997, 1261, 2270-2275.
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